Le jour où j’ai tout …

4 Mars 2016

J’ai 34 ans, pas d’enfant, pas d’histoire amoureuse, pas de patron et pourtant j’ai le sentiment de posséder bien trop de choses et de ne pas assez les partager.
Du coup, j’ai mis ma vie dans un sac à dos, une tablette et un ordinateur portable, j’ai rendu mon logement et je suis parti à l’horizon des possibles. Saut dans le vide lundi 7 mars 2016.

En fait, ce n’est pas vraiment en ce vendredi d’hiver que l’histoire commence. Ce n’est même pas un accident quand on y réfléchit un peu. Mais cette fois ci, j’y vais de façon radicale et sans filet. Je saute dans le vide en tentant de fabriquer le parachute avant d’atteindre le sol.

L’important c’est pas la chute mais l’atterrissage…

J’avais essayer d’écrire quelques lignes sur les aventures précédentes qui m’ont menées à faire ce choix libre aujourd’hui:

Pour rendre à la vie ce qui m’a été donné en partage, j’ai le sentiment profond de devoir aller plus loin encore. Il n’est pas envisageable de prôner la transition et l’innovation sociale et environnementale sans plonger profondément dans sa réalité et engager outils de fonctionnement de cette transition ( à lire #CivicTech Primer: What is “civic tech”?).
Les impostures ne seraient survivre à l’épreuve de l’expérimentation sans filet, les postures politiciennes comme les éléments de langage ne seront que poussière dans la marche du changement.

Bref, j’y vais et j’y vais sans faire semblant en plaçant mon avenir et ma sécurité dans les mains d’une foule que je ne connais personnelement.

J’ai décidé de me mettre entièrement aux services de ces projets qui inventent le monde de demain. Et je vous invite à prendre une part de responsabilité dans cette aventure collaborative et m’aidant à financer cette histoire collective: https://www.lepotcommun.fr/pot/lxxnnc7x

Il faut toujours finir sur une citation inspirante et asseyant le propos écrit…

«Être homme, c’est précisément être responsable. C’est connaître la honte en face d’une misère qui ne semblait pas dépendre de soi. C’est être fier d’une victoire que les camarades ont remportée. C’est sentir, en posant sa pierre, que l’on contribue à bâtir le monde.» Antoine de St Exupéry, Terre des Hommes, 1939

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